Mon deuxième trimestre de grossesse : énergie & projets

7 février 2025

Fin août, début septembre, j’entrais dans mon deuxième trimestre de grossesse. Bien que le premier se soit parfaitement déroulé – hormis la fatigue dont je vous ai parlé, mais qui, à mon sens, n’était pas si pénible que ça, puisque je n’ai pas souffert d’autres symptômes – j’ai accueilli cette nouvelle phase avec beaucoup de plaisir.
Il faut dire que pour ma première grossesse, durant le deuxième trimestre, nous étions en plein confinement. J’étais frustrée, notamment parce que je devais effectuer l’un des plus beaux voyages de ma vie, entre la Polynésie et la Nouvelle-Zélande, et qu’il avait naturellement été annulé.

J’ai la chance de vivre des grossesses sereines, sans symptômes gênants, et avec toujours beaucoup d’énergie à revendre. J’étais donc curieuse de voir si cela allait être le cas cette fois-ci encore…

Et effectivement, tout s’est déroulé à merveille. J’étais à nouveau pleine d’énergie, et plus mon ventre s’arrondissait, plus les idées fusaient dans ma tête.

Je ne sais pas si c’est propre à moi ou à la grossesse en général, mais je me suis sentie incroyablement productive, pleine d’idées que j’ai pu concrétiser, et surtout emplie d’optimisme.

Depuis mon retour à Paris il y a deux ans, comme je vous l’avais déjà évoqué, je ne me sens pas particulièrement épanouie dans cette ville. Avant de tomber enceinte, j’avais tendance à me plaindre du climat, de la qualité de vie parfois compliquée avec un enfant, et j’envisageais de poser mes valises ailleurs, sans pour autant me précipiter dans un énième déménagement. Mais cette grossesse m’a permis de me recentrer sur l’instant présent. Mon projet de départ est toujours d’actualité, mais il n’a plus été ma priorité ces derniers mois. Je me suis concentrée sur la vie que je mène ici et maintenant à Paris, auprès de ma fille, de mon compagnon, de mes amis, et j’ai cherché à en tirer le meilleur.

D’autre part, Azel a vraiment pris conscience qu’elle allait devenir grande sœur, et j’ai vu à quel point cela la touchait et la rassurait. Comme toute maman, j’ai ressenti une pointe de culpabilité en me demandant comment ce changement allait impacter son quotidien. Même si elle est l’une des petites filles les plus épanouies que je connaisse – et pas seulement parce que c’est la mienne ! – elle a tout de même vécu beaucoup de choses en seulement quatre ans : deux pays, plusieurs déménagements, la séparation de ses parents à l’âge de deux ans, l’arrivée d’un amoureux dans ma vie (qu’elle adore et avec qui elle s’entend à merveille), et maintenant, un petit bébé qui va forcément me demander du temps et de l’attention.

J’ai toujours parlé à ma fille comme à une adulte, en lui expliquant les choses en toute transparence, parce que je sais qu’elle est en mesure de comprendre. Je la rassure constamment, tout comme son papa et son beau-père le font, et je pense que cela joue un rôle clé dans son enthousiasme à accueillir ce bébé. Elle est adorable, elle me voit toujours aussi dynamique malgré mon ventre qui s’arrondit et me répète sans cesse de ralentir, de ne pas porter de charges lourdes, de prendre l’ascenseur au lieu des escaliers… Il y a chez elle une forme d’inquiétude touchante, qui me rend encore plus admirative de sa personnalité. À quatre ans, elle est déjà si altruiste.

Lors de ce deuxième trimestre, j’ai continué à vivre pleinement, en voyageant comme à mon habitude. Que ce soit avec mes 30 meilleurs amis à Ibiza pour fêter mon anniversaire en octobre, ou encore en décembre, à Dubaï, juste avant mon septième mois de grossesse, pour voir mon frère et mes amis.

J’ai aussi continué à faire du sport, en privilégiant le yoga et des exercices de musculation en salle, plutôt que mes séances habituelles sur Megaformer. Et malgré mon ventre qui s’arrondissait, je privilégiais toujours la marche, les transports en commun et même le vélo (je ne vous le recommande pas, je sais que j’ai pris des risques !) plutôt que la voiture.

À la fin de mon deuxième trimestre, j’avais pris 7 kg, ce qui est totalement différent de ma première grossesse, où j’avais pris 19 kg au total. Mais en rédigeant ces lignes, je sais que ce troisième trimestre va être une autre histoire : j’ai des fringales constantes et je mange en grande quantité. Cela dit, je ne me pèse presque jamais, et depuis le début de ma grossesse, je suis montée sur la balance seulement deux fois.

J’ai poursuivi toutes mes activités normalement : la création de contenu, l’organisation de mes soirées Hands Down où j’ai fait acte de présence jusqu’à sept mois de grossesse, mais surtout… le lancement d’Adelphia Society, sur lequel je travaille depuis deux ans.

Ces derniers mois, j’ai enfin accéléré le projet, notamment pendant les fêtes de fin d’année. Un moment qui, paradoxalement, n’a pas du tout ressemblé à des vacances, puisque ma fille a enchaîné deux virus, que les nuits étaient courtes, et que j’étais collée à mon ordinateur pour organiser le premier événement d’Adelphia Society, lancé mi-janvier.

Adelphia Society est un club exclusif que j’ai créé pour rassembler des femmes ambitieuses autour d’expériences uniques et inspirantes. À travers des diners, des week-ends d’exception et des voyages, Adelphia Society offre un espace de partage et de connexions authentiques, où le bienêtre et l’épanouissement personnel sont au cœur de chaque rencontre. C’est un lieu d’échanges, de soutien et de découverte, pensé pour des femmes en quête d’inspiration et de moments privilégiés.

J’ai voulu profiter de l’énergie que cette grossesse me procure pour poser des bases solides, être ultra productive, notamment sur les réseaux sociaux, et ainsi me permettre de lever un peu le pied après la naissance. Contrairement à ma première grossesse, je ne compte pas reprendre intensément le travail après deux semaines. À l’époque, la pandémie m’avait poussée à reprendre rapidement pour mon équilibre mental, mais cette fois-ci, je ne culpabiliserai pas de ne pas être sur tous les fronts.Je ne prends pas de congé maternité, car je n’en ressens pas le besoin, mais je m’étais dit qu’au troisième trimestre, quelques semaines avant mon accouchement, je ralentirais pour préparer la maison et privilégier les rendez-vous en visio plutôt qu’en physique.

Si tout semble idéal, il y a quand même eu une petite zone d’ombre qui a duré deux à trois semaines. Un moment de stress où je me demandais comment nous allions tout gérer dans notre appartement, initialement prévu pour Azel et moi, et non pour une famille de quatre.

Je travaille de chez moi, sans bureau dédié. Mon salon est à la fois lieu de vie familial, espace de travail et terrain de jeu pour Azel. J’ai longtemps cherché la nounou parfaite, capable d’être à la fois une super partenaire de jeux pour ma fille et un soutien pour moi avec le bébé. Mais je me suis mise trop de pression. Depuis que j’ai lâché prise, ma charge mentale a considérablement diminué.

Ce deuxième trimestre s’est achevé juste après mon voyage à Dubaï, qui m’a fait un bien fou. J’avais envie de faire découvrir la ville à mon conjoint, qui avait beaucoup d’a priori. Nous sommes rentrés, pas forcément reposés tant nous avons cavalé, mais avec des souvenirs plein la tête.

Nous ne parlons pas encore de nous y installer, mais qui sait ? (Ce n’est pas l’envie qui m’en empêche). Pour l’instant, nous nous concentrons sur l’arrivée du bébé. Nous verrons cet été où nous poserons nos valises, probablement hors de Paris, mais cela fera l’objet d’un prochain article.

En attendant, je savoure ces derniers instants en amoureux, et aussi avec ma fille, avant que notre quotidien ne change. Je me sens sereine, alignée, et surtout, hâte de rencontrer notre bébé, le fruit de notre amour.

A très vite autour d’un article autour du troisième trimestre et de l’arrivée de bébé…

3 comments

Beatrice Zandanel

15 février 2025 10:10:26

merci kenza , c'est cool ces articles qui relatent les derniers mois, même si je te suis depuis longtemps, j'en apprends toujours


Elo

10 février 2025 19:10:01

J’adore ! Merci Kenza pour ce magnifique partage.


clemmpm

8 février 2025 19:41:57

Merci pour ton article authentique, c’est un plaisir de te suivre partout blog, YouTube, Insta TikTok La vie en fait chef Azel est TROP mignonne


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