Tout d’abord, j’aimerais vous remercier pour l’accueil que vous avez réservé à l’article précédent, concernant la rencontre avec mon amoureux. Cela faisait un moment que je ne m’étais pas étalée sur mon blog, et comme à votre habitude, vous me rappelez pourquoi j’aime autant rédiger sur ce support, que je trouve plus sincère que n’importe quel autre média sur Internet.
J’ai donc rencontré mon copain il y a un an et demi, et nous sommes très vite tombés amoureux. Déjà maman de mon côté, je lui disais que je ne cherchais pas à l’être une seconde fois, bien que dans un idéal j’aurais aimé être mère d’une famille nombreuse, si j’étais restée avec le père de ma fille. Mais désormais, j’avais véritablement trouvé mon équilibre simplement avec ma fille, et que si la vie devait m’offrir un autre enfant un jour, tant mieux, mais ce n’était pas de l’ordre du besoin ou de la nécessité. J’avais fait le deuil d’avoir plusieurs enfants, sans pour autant subir cette décision. La vie est telle qu’elle est, on ne peut pas toujours la contrôler. Je réalisais la chance que j’avais déjà d’être maman d’un enfant, une petite fille que j’estime assez parfaite, en bonne santé, qui fait mon bonheur au quotidien. Et puis surtout, je me sentais à nouveau pleinement femme au bout d’un an et demi après la naissance de ma fille. J’avais retrouvé mes habitudes sociales, le goût du sport, l’envie d’entreprendre de nouveaux projets dans mon travail, et émotionnellement, je n’avais rien à combler.
C’est une discussion que j’ai eue assez rapidement avec mon homme. Comme je vous l’avais précisé, nous avons une différence d’âge, et de son côté, il me disait que bien qu’il rêvait de fonder une famille, il m’aimait à un point qui pourrait lui faire remettre cette décision en cause. Avec toute la sagesse qui le caractérise si bien, il m’expliquait qu’il serait incapable un jour de se séparer de la femme de sa vie sous prétexte qu’elle ne veut pas ou ne peut pas lui donner un enfant.
De mon côté, je lui répondais simplement que cette réflexion était peut-être un peu prématurée, et que si fondamentalement l’envie d’être père était ancrée en lui, tôt ou tard, cela surgirait, et que je comprendrais qu’un jour il ne veuille plus avancer à mes côtés. Ce que je lui mentionnais lui paraissait irréel, tout comme de mon côté, étant déjà maman, je me disais qu’il ne savait pas véritablement de quoi il parlait, mais que de toute manière, notre relation était jeune et que cette discussion n’avait pas véritablement lieu d’être. Simplement, dans un souci de transparence, j’avais préféré lui dire que ma vie avec un seul enfant me convenait et que je laisserais l’avenir faire, sans forcer le destin pour autant.
Quelques mois avant notre rencontre, j’avais entamé un processus pour congeler mes ovocytes. Je l’ai fait simplement par sécurité, sans savoir véritablement si cela me servirait un jour. C’était lors d’un apéro entre copines que j’avais pris le contact d’un professeur qui pratiquait cela pas très loin de Paris, et que j’avais envoyé un e-mail sans véritablement savoir si un jour ou non, j’aurais besoin de me servir de mes ovules au frigo. J’étais encore célibataire, je ne savais pas de quoi la vie était faite et quelles étaient véritablement mes envies pour le futur, mais il m’a toujours paru important d’avoir le choix dans tout ce que j’entreprends. Ce droit-là m’était accordé car je rentrais encore dans la tranche d’âge pour pouvoir procéder à ce traitement hormonal suivi de cette ponction.
Lorsque j’ai débuté mon premier traitement hormonal (j’en ai eu deux en tout pour procéder à deux ponctions), mon copain était déjà dans ma vie, et j’ai été transparente sur le sujet, tout en lui disant qu’il s’agissait d’une démarche qui m’appartenait, que j’avais entamée avant même de le connaître, et que je voulais aller au bout. J’ai eu la chance de découvrir une personne qui, en plus de l’amour qu’il me portait déjà, était suffisamment solide et impliquée pour m’accompagner dans cette démarche. Il a voulu m’accompagner à mes rendez-vous, ou venir me récupérer à l’hôpital après mes ponctions, et son attitude m’a inconsciemment beaucoup rassurée sur le genre d’homme qu’il pouvait être dans le futur.
C’était aussi à cette période-là que j’ai commencé à l’introduire à ma fille, et quelle ne fut pas ma surprise de constater à quel point l’instinct paternel qu’il m’avait déjà évoqué était véritablement présent, existait même, et me soulageait parfois. J’ai vu une très jolie relation naître entre deux individus parfaitement étrangers l’un à l’autre, qui n’auraient probablement jamais imaginé pouvoir s’attacher à ce point l’un à l’autre. J’en étais ravie, et je n’ai absolument pas forcé les choses. Tout s’est mis en place en douceur, et le meilleur conseil que j’ai pu recevoir venait de mon amie India, maman célibataire également, qui m’a dit : « Laisse-les s’apprivoiser l’un et l’autre, sans que tu ne sois dans les parages. Laisse-leur créer des moments à deux. »
J’étais autant à l’écoute de ma fille que de mon conjoint, et je voulais que tout le monde se sente bien au sein de ce foyer. Mais c’est véritablement lors d’un week-end où nous sommes partis tous les trois que la magie s’est véritablement opérée. De mon côté, j’avais déjà voyagé avec lui, sans impliquer ma fille, mais pour la première fois, il ne s’agissait plus de simplement quelques moments dans un week-end, mais véritablement de plusieurs jours de suite à construire une véritable relation de « beau-père et belle-fille ».
J’étais heureuse, je vivais une histoire d’amour qui m’est littéralement tombée dessus, ma fille se portait bien et aimait beaucoup passer du temps avec lui, et quant à lui, il avait développé beaucoup d’amour à l’égard d’Azel, bien plus que ce que je n’aurais pu imaginer ou encore espérer.
Tout était parfaitement sain, et notre histoire idyllique.
Entre-temps, j’étais allée consulter mon gynécologue pour faire mon petit check-up de l’année. Je lui ai raconté l’histoire que je vivais, notamment le fait que je sois avec un homme plus jeune que moi, que j’avais 37 ans, et que je ne savais pas véritablement si je souhaitais être maman à nouveau, dans le futur. J’ai expliqué à mon gynécologue l’appréhension que j’avais d’un jour, peut-être trop tard, vouloir tomber enceinte mais de ne pas y arriver si mon histoire perdurait.
Dans un coin de ma tête, je me disais qu’actuellement ce n’était pas quelque chose de nécessaire à ma vie, mais que je n’avais pas envie de me réveiller à 42 ans en ne réussissant pas à donner la vie.
Mon gynécologue, qui me suit depuis que j’ai 17 ans, m’a gentiment rassurée en me disant que dans un premier temps j’avais des ovocytes qui pouvaient être utilisés, mais surtout que je ne devais pas me monter la tête car il était tout à fait possible, sachant que je n’ai pas de problème pour me reproduire, de tomber enceinte que ce soit à 40 ou à 42 ans. Cependant, il m’a bien précisé que je n’avais plus 25 ans et qu’il ne pouvait pas me garantir que je tomberais enceinte aussi facilement que pour ma fille.
Il m’a simplement dit : « Si tu veux en avoir le cœur net, tu peux arrêter ta pilule, et si dans quatre à six mois rien ne s’est produit, tu reviendras me voir. »
Bref, il n’y a pas de science exacte sur ce sujet, et je suis repartie un peu perplexe de ce rendez-vous. Le fait d’en avoir parlé à un professionnel de santé m’a poussée à réfléchir davantage. Je suis entourée de nombreuses femmes, certaines déjà mamans qui sont tombées enceintes facilement, d’autres qui ont dû suivre des parcours plus laborieux. Le soir même, j’en ai parlé à mon copain en toute transparence.
« J’ai consulté mon gynécologue aujourd’hui, je lui ai parlé d’un potentiel projet bébé à terme, il n’a pas pu véritablement me renseigner, car pour savoir si je vais rencontrer des difficultés à avoir un enfant, il faut d’abord essayer. Or, je sais que ce n’est pas quelque chose que nous avions prévu, alors mûrissons cette réflexion et voyons. »
Quelques jours plus tard, la décision était prise, et nous avons décidé que j’arrêterais la pilule une fois ma plaquette terminée.
Allez savoir pourquoi, j’étais convaincue que je mettrais du temps à tomber enceinte, et que j’avais bien des mois, voire une ou deux années devant moi. On ne se mettait absolument pas la pression, puisque de toute façon ce n’était pas une volonté immédiate, mais nous étions convaincus de notre amour l’un pour l’autre et que si nous devions vieillir ensemble, cela sonnerait comme une évidence.
Nous partons en vacances à l’Île Maurice, un voyage que nous attendions avec impatience, tous les deux en amoureux, une longue semaine pour recharger nos batteries. Une fois arrivés là-bas, je me sentais particulièrement fatiguée, au point de dormir 11 heures par nuit. Sans en être vraiment sûre, je lui disais : « Je connais cette fatigue, c’était la même quand j’étais enceinte d’Azel » et je m’en suis vite aperçue. Lui attribuait cela au décalage horaire, à la décompression et au relâchement des vacances. Après tout, il n’avait peut-être pas tort. J’ai donc mis cette hypothèse de côté, et nous sommes rentrés à Paris.
Une dizaine de jours après notre retour, il était 23 heures, nous nous apprêtions à nous coucher, et j’ai eu une intuition si forte que je me suis levée pour faire un test de grossesse (à savoir que les tests de grossesse se réalisent normalement le matin au réveil). J’étais persuadée de ressentir quelque chose dans le creux de mon ventre en position allongée.
De son côté, il est allé dans la cuisine chercher des verres d’eau et j’ai laissé poser le test de grossesse un bon quart d’heure, je l’aurais presque oublié. Alors que je repassais devant la salle de bain, je jette un coup d’œil au test de grossesse que j’avais laissé poser sur le rebord du lavabo et je sursaute de surprise. ENCEINTE.
Je le saisis, et je n’en revenais pas. J’ai appelé mon copain avec ma spontanéité légendaire, sans même lui concocter un petit truc romantique : « Oh pu****, le test est positif ! ». Il le prend, je souris, nous sourions, et nous décidons de nous poser sur le canapé du salon pour vraiment analyser la situation.
Nous étions aussi heureux que surpris, surtout lui, à qui il a fallu, je pense, deux jours pour assimiler la nouvelle. Il était fou de joie mais aussi inquiet (il faut dire qu’il est d’un naturel assez anxieux), de ne pas être à la hauteur. Une prise de sang plus tard, une échographie plus tard, c’est officiel : nous attendons un enfant pour février.
Ce petit bébé a été conçu la veille de notre départ pour l’Île Maurice, et la fatigue que j’ai ressentie les jours suivant la conception était bien réelle. Dès que le test de grossesse s’est avéré positif, mon ventre a commencé à s’arrondir. Pourtant, cela ne faisait que deux semaines environ, mais les hormones de grossesse ne m’ont pas épargnée, et j’ai commencé à recevoir des commentaires sur mon ventre arrondi dès le premier mois.
Nous nous étions mis d’accord pour ne rien dire avant les trois mois recommandés, nous voulions être sûrs que tous les contrôles soient positifs. Il faut dire que mon entourage a rapidement eu des doutes. Ceux qui me fréquentent savent que je ne refuse jamais un verre de vin rouge en fin de journée, et depuis peu, je prétendais être en « détox ». Visiblement, cette détox n’était pas très crédible, d’autant plus que le soleil était de retour, que les apéros de printemps s’organisaient, j’avais vraiment mal choisi mon moment !
Le premier trimestre s’est très bien passé, tout comme pour Azel. Je n’ai pas eu de soucis, je n’ai pas été malade, et j’ai continué à faire du sport. Cependant, la fatigue qui vous frappe en pleine journée, j’avais oublié à quel point elle était dure ! Une fatigue d’un autre monde, celle qui te prépare aux futures nuits blanches. Sauf que cette fois-ci, contrairement à ma première grossesse, j’avais un enfant à gérer en début de soirée et à amener à l’école tous les matins.
Du coup, j’ai essayé de grappiller 15 minutes de sieste ici et là dans l’après-midi quand je le pouvais, car je savais que, contrairement à ma première grossesse, il me serait impossible d’être au lit à 21h, sachant que ma fille s’endort entre 20 heures et 20h30 (ceci dit, petit aparté, Azel vient de rentrer en moyenne section de maternelle, et amen, elle ne fait plus la sieste à l’école ; à 19h30, c’est plié, bonne nuit, au revoir).
Contrairement à la première grossesse, bien que j’étais déjà très détendue, je le suis encore plus cette fois-ci. Même si je ne suis pas immunisée contre la toxoplasmose ou la salmonellose, je fais parfois quelques petits écarts. Par exemple, lors de ma première grossesse, je lavais tous mes légumes au vinaigre de cidre, chose que je ne fais absolument plus. Ou bien, de temps en temps, je commande un avocado toast au resto, et s’il est servi avec un œuf mollet, c’est ok, je le mange.
Évidemment, je reste modérée, mais je suis un peu plus relax sur ces points-là. Je ne vous encourage pas à faire de même si vous êtes vous-même enceinte, je vous parle simplement de ce que je vis, et de mon ressenti vis-à-vis de cette seconde grossesse.
Quant à Azel et à mon entourage, tout le monde est si content qu’un nouveau-né pointe le bout de son nez. Nous avons reçu beaucoup d’amour à l’annonce de cette merveilleuse nouvelle. Je suis d’ailleurs assez sidérée par l’implication de ma fille, du haut de ses presque quatre ans. Tous les matins et tous les soirs, elle salue le bébé, prend de ses nouvelles, me demande comment elle peut me faire un câlin sans blesser le bébé. C’est vraiment la plus jolie vision que je retiendrai de ma grossesse, je pense. L’amour d’une grande sœur pour son petit frère ou sa petite sœur, et le fait qu’elle en prenne déjà pleinement conscience, est émouvant.
Mon copain et moi sommes sur un petit nuage, plus amoureux que jamais. Je sais qu’il sera un merveilleux papa, je le vois déjà au quotidien dans son rôle de beau-père avec Azel. Mais surtout, cette façon qu’il a de me traiter comme une princesse… Je crois n’avoir jamais porté un sac, même très léger, depuis que nous savons que je suis enceinte.
Je lui rappelle souvent que je suis enceinte, pas malade, que je me porte bien et que je peux me débrouiller, mais il me rétorque toujours : « Laisse-toi faire, une fois dans ta vie ».
C’est plutôt plaisant ! Moi qui dégage habituellement une énergie assez forte, c’est la première fois en 37 ans que je sens mon énergie « féminine » prendre le dessus. À tel point que, et cela nous surprend beaucoup, je me suis mise à cuisiner cet été, alors qu’en temps normal, j’ai horreur de ça. Loin des clichés sexistes, je veux dire par là que j’ai envie de prendre soin de mon foyer, de mes bébés, de mon homme, de les nourrir correctement, car je me sens déchargée de tellement de choses à ses côtés. Et clairement, je n’ai pas l’habitude de cela.
J’ai décidé de passer par le même obstétricien et d’accoucher à la même maternité (Sainte Félicité à Paris) que pour ma première grossesse. Tout s’était tellement bien passé, et j’en garde un excellent souvenir.
Nous avons d’ailleurs appris récemment le sexe du bébé. Nous étions trop contents, car celui-ci ne voulait pas se dévoiler lors des premières échographies, restant les jambes pliées sur lui-même. Mais je vais garder ce détail pour moi, que je partagerai lors de la naissance.
Contrairement à la première grossesse, et a priori c’est normal, j’ai senti dès la fin du troisième mois mon bébé bouger; dans mon ventre. C’était une sensation qui m’avait beaucoup manqué. Je fais partie de ce lot de mamans qui n’arrêtaient pas de toucher leur ventre avec nostalgie une fois qu’Azel était née.
En ce qui concerne mes émotions, elles sont plutôt mitigées. Je me porte bien, je me sens bien dans mon corps, je parviens à maintenir le même rythme de vie, et pour moi, être enceinte est tout à fait naturel. Néanmoins, j’ai beaucoup d’anxiété, ce qui me tracasse d’autant plus, car si je relativise, tout va bien. Bien évidemment, les hormones y sont pour beaucoup ; je me reconnais dans ce schéma, qui était déjà le même pour Azel.
Je me pose beaucoup de questions sur l’organisation, notamment en ce qui concerne l’espace à la maison à l’arrivée du bébé. C’est vrai que lorsque j’ai emménagé chez moi, j’étais seule avec un enfant de deux ans. Aujourd’hui, nous allons être quatre, et bien que notre appartement soit très agréable à vivre, il ne dispose pas d’un très grand espace. Azel a sa petite chambre, nous avons la nôtre, et nous prévoyons donc de garder bébé avec nous jusqu’à ses six mois environ. Après cela, il faudra envisager un déménagement.
L’idée, c’est de pouvoir quitter Paris l’été prochain. Pour aller où ? Nous ne savons pas encore, nous avons plusieurs pistes, notamment liées à des projets professionnels, mais je préfère ne pas m’étendre sur le sujet pour le moment car rien n’est sûr.
Déjà, comme vous le savez pour ceux qui me suivent sur Instagram, je ne supporte plus de vivre à Paris, surtout depuis que je suis maman d’Azel. Avec deux enfants, je ne m’y imagine plus du tout.
Le manque de lumière, la pluie, l’inconfort de la ville et la qualité de vie qu’elle propose ne me conviennent plus. Et même si j’ai pu y grandir en étant la plus heureuse des enfants, adolescente et jeune adulte, aujourd’hui, je sais que j’ai besoin de plus d’espace pour vivre, de lumière le matin quand je me lève, et de plus de douceur dans mon quotidien.
J’essaye donc de trouver le meilleur moyen pour que tout le monde puisse vivre en harmonie à la maison, et de manière à ce que notre nouveau-né soit accueilli comme il se doit.
Tout le monde me dit que je me prends beaucoup trop la tête, et que mon enfant ne verra absolument pas la différence entre tel ou tel appartement, ce qui est vrai, je le sais. Mais de mon côté, je travaille à la maison et j’ai déjà du mal à terminer mes journées de travail avec Azel, qui est de retour à 17h.
Mon salon fait office de pièce à vivre, de terrain de jeux pour ma fille après l’école, de bureau pour moi, et bientôt de magasin de puériculture, ahah.
L’idée, c’est que je puisse rester auprès de bébé les premiers mois de sa vie. Je ne tiens pas particulièrement à le mettre à la crèche, j’ai la chance d’être à mon compte et de pouvoir gérer mes horaires. Naturellement, je lèverai le pied sur mon rythme de travail, même si cette année s’annonce riche en projets.
Bref, je fais du grand Kenza, j’ai envie de tout accomplir en même temps, et de faire les choses bien. Mais comme me le rappelle toujours mon frère Diego, on ne peut pas exceller dans plusieurs missions à la fois. J’en avais pris conscience lorsque j’ai donné la vie à Azel, et que je me suis précipitée deux semaines après sa naissance pour retourner travailler tout en allaitant. Cela m’a causé une énorme charge mentale, car on sortait de la période Covid, j’avais beaucoup d’opportunités de travail, et j’avais peur de manquer des opportunités.
Clairement, mon corps n’était pas prêt à assumer le manque de sommeil, les tétées quotidiennes/nocturnes, la reprise du travail, et à essayer de garder la tête hors de l’eau.
Je l’ai fait, je ne regrette pas, mais cette fois-ci, je m’autoriserai à être un peu plus douce avec moi-même. Peu importe où nous serons à la rentrée de septembre 2025, notre bébé aura alors sept mois, et je le mettrai à ce moment-là à la crèche. Nous aurons déménagé, chaque enfant aura sa chambre (à priori), et je serai un peu mieux organisée pour mon travail.
Côté sport, comme beaucoup de questions sont revenues sur ce sujet, j’en fais beaucoup en temps normal, environ trois ou quatre fois par semaine. J’aime aller à la salle, faire des séances de cardio et de musculation. Sinon, j’adore aller chez Dynamo pour faire du cycling ou chez Kore pour du Megaformer (c’est ma pratique préférée).
Le premier trimestre, j’ai été plutôt calme. Je me suis contentée d’aller à la salle, de faire les choses à mon rythme, et j’ai fait pas mal de séances de yoga chez moi, notamment avec Hajime.
Depuis le début du second trimestre, qui a démarré récemment, je fais beaucoup de yoga et de pilates sur tapis chez Riise, et je m’apprête à reprendre Dynamo et Kore.
En fait, je m’écoute davantage, je suis un peu moins stricte avec moi-même, et lorsque je sens que je ne me sens pas d’attaque pour une séance, je n’hésite pas à l’annuler. Et ce n’est pas grave si j’ai fait une séance au lieu de trois dans la semaine.
Je vis une très jolie grossesse, tout en douceur, exactement comme pour la première, mais dans des conditions un peu plus faciles et moins anxiogènes. Pour Azel, j’étais quand même restée enfermée deux mois dans mon appartement, et je n’étais sortie que trois fois : deux fois pour des analyses médicales, et une fois pour faire un petit tour du pâté de maisons.
Aujourd’hui, j’aime pouvoir m’habiller et ne pas rester en legging et en T-shirt à la maison, aller à mes rendez-vous de travail, créer du contenu, vivre ma vie exactement de la même manière.
Si on m’avait dit il y a ne serait-ce que deux ans que j’allais avoir un autre bébé, je n’y aurais jamais cru. Comme quoi, la vie est pleine de belles surprises ! Et la seule chose par laquelle j’aimerais conclure, c’est qu’il faut parfois s’ouvrir à des sentiers que l’on n’aurait pas forcément pris en temps normal.
La vie est belle, et je suis très reconnaissante de ce qui m’arrive. Tout n’a pas toujours été simple ces dernières années, mais j’ai toujours cru en ma bonne étoile. Je suis de nature assez résiliente, et je trouve des explications à toutes les épreuves que la vie met sur mon chemin.
La rupture avec le père de ma fille n’est pas une fatalité ; au contraire, elle m’a permis de rencontrer la personne avec qui je suis aujourd’hui, et avec qui j’agrandis ma famille. Je ne regrette rien, et si c’était à refaire, j’emprunterais exactement le même chemin.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas, je compte faire une petite vidéo questions-réponses prochainement.
Merci pour votre fidélité 🙂
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