Bonjour à tous, j’espère que vous vous portez bien. Première chose, je voulais une fois de plus vous remercier quant t’as vos retours soit sous mes dernier post, soit sous ma vidéo. Vous l’avez compris, j’ai voulu me livrer en toute sincérité, loin de l’image que l’on peut renvoyer parfois sur les réseaux sociaux.
Il n’a pas été question de camoufler la vérité de ce que je traversais à un seul moment, mais vous savez, de mon côté j’ai besoin de prendre du recul pour analyser ce qui convient ou ce qui ne convient pas.
Je pense qu’avoir mis un pied à l’étranger et m’être retrouvée un petit peu plus isolée, avec un peu plus de temps libre notamment en soirées, m’a permis de retomber sur mes pattes pour pouvoir m’analyser, et vous livrer tout ce que je vous ai raconté.
Comme je vous l’avais dit, j’ai pris mes billets pour rentrer à Paris au mois de janvier, je suis très impatiente ! D’autant plus que je viens solo, je sais que je vais m’épuiser à faire mille et un rendez-vous, et à aller au resto ou chez les copains tous les soirs, pour mon plus grand bonheur.
Ceci dit, j’ai l’impression que la situation sanitaire ne va pas très bien, et je n’ai qu’une trouille, c’est qu’ils ferment les frontières ou bien qu’ils imposent à nouveau un couvre-feu. Facile à dire depuis ma maison au soleil j’en conviens .
Mais Je n’aurais jamais fait si longtemps loin de Paris, quatre mois en tout, et je prépare mon retour, comme lorsque je revenais de mes vacances d’été pour mon premier jour de classe.
Je devais me rendre également au Maroc pour fêter l’anniversaire de mon frère et ma belle-sœur, mais je pense que ce n’est plus vraiment d’actualité, non plus. Je me réjouissais de retrouver mon second pays. Ceci dit, toute ma famille débarque pour les fêtes de Noël, et ça me met vraiment en joie ! Nous allons essayer d’organiser un planning de folie afin de leur faire découvrir « notre » Dubai comme je le dis si bien.
Aussi, l’autre soir, en cinq minutes j’ai demandé à ma nounou de prendre ses affaires et de partir. Je me suis rendue compte qu’elle avait fait quelque chose de relativement grave, que je n’ai pas très envie de raconter ici car je ne suis pas encore redescendue, je le ferai peut-être plus tard, mais grave au point de mettre la sécurité de ma fille en danger, de me mentir yeux dans les yeux (j’ai un véritable soucis avec le mensonge), et surtout au point de se mettre (elle) dans le pétrin avec certaines autorités.
Ça faisait un peu plus de deux semaines qu’elle était là, c’était cette même personne qui s’était endormie en plein après-midi et qui n’a pas entendu ma fille pleurer lorsqu’elle s’est réveillée. Elle m’avait supplié, je dis bien supplié de lui laisser une chance, et franchement, qu’est-ce que je m’en veux de ne pas m’être écoutée.
J’avais justement eu envie de me tester là-dessus, et de lâcher prise comme je me l’étais promis. Et en fin de compte, je me sens débile de ne pas savoir fait confiance à mon ressenti, j’ai voulu me donner une chance d’être plus flexible, mais surtout moins exigeante avec les gens qui m’entourent et j’ai l’impression que ça me retombe dessus. La nuit qui s’en est suivie, j’ai super mal dormi. Comme je vous l’avais déjà évoqué, je suis assez intense et je n’arrive pas à passer un autre épisode rapidement, j’ai toujours besoin de me refaire la scène et d’analyser. Ça peut durer des jours. Aujourd’hui, cela fait trois jours que celle-ci est partie et que je suis donc seule avec la petite. La crèche a gentiment accepté que j’amène Azel tous les jours (au lieu de 3 jours / semaine) car j’ai beaucoup de travail.
En revanche, il se produit quelque chose d’assez fou, en tout cas je l’interprète comme tel ! Lors de cette embrouille avec la nounou, j’ai reçu une série de messages sur WhatsApp, que je n’ai consulté que plus tard. Il se trouve que c’était la première nounou de Azel, qui s’en était occupée quand nous sommes arrivés ici. Malheureusement, nous avions dû nous séparer d’elle car elle ne maîtrisait pas l’anglais, et que la communication était vraiment difficile. Néanmoins, c’était une dame très douce, et surtout qui adorait Azel. Elle avait depuis trouvé un autre travail, elle m’avait également dit qu’elle préférerait travailler à mi-temps. Du coup, notre séparation était de l’ordre d’un commun accord. Aucune rancœur. Ce soir là, c’est une série de messages que j’ai reçu, sa première phrase commençant par « Bonjour Madame, comment va Azel ? Vous me manquez tous beaucoup ». (Je vous ai fait la traduction).
J’étais vraiment à fleur de peau à ce moment-là, super choquée de la situation que je venais de vivre, et je lui ai répondu qu’Azel allait très bien, qu’elle dormait, et que je venais subitement de me séparer de la personne qui s’en occupait et que j’étais super énervée. Et comme par magie, elle me dit que si nous sommes d’accord, elle serait ravie de revenir à la maison, et qu’elle serait disponible à nouveau d’ici deux jours.
Honnêtement, j’ai pris ça comme un signe du ciel, comme si ma mère ou quelqu’un qui me protège avait vu la situation, avait vu dans quel embarras j’étais, et bien que nous nous soyons séparés d’elle à un moment pour des histoires de langage, j’en retire une petite leçon : l’humain avant tout.
Je souhaitais m’entourer d’une nounou qui parle parfaitement anglais pour la petite ? Azel apprendra à parler anglais à l’école, et ça ira très bien. LACHER PRISE.
Bref, il s’agit donc d’une semaine plutôt riche en rebondissements, sans Matthieu, seule avec ma fille depuis deux semaines, une ville que je m’approprie encore… Mais l’expérience n’est pas si négative, elle a tendance même à me conforter car je gère tout d’une main de maître (pour le moment en tout cas).
De son côté, Matthieu commence à aller mieux, je fais donc partie de la dernière résistante de ma famille qui n’a pas eu le coronavirus ! Quelle histoire…!
Dans la série des bonnes nouvelles, mon meilleur ami, Yassine, vient rejoindre l’aventure en s’installant également à Dubaï. Pour le coup, c’est une destination dont il rêvait depuis des années. Il est chorégraphe, et attendait la bonne opportunité pour tout lâcher également à Paris. Et bien évidemment lorsque nous lui avions annoncé il y a de cela quelques mois que nous posions nos valises ici, c’est resté dans un coin de sa tête. Il était là pour notre anniversaire en octobre, et une fois revenu à Paris, il a démissionné, et a vendu toutes ses affaires. Mon meilleur ami est comme un frère dont j’ai fait la connaissance il y a environ huit ou neuf ans. Nous avons huit ans d’écart, il est plus jeune que moi, et pourtant notre amitié est si équilibrée ! Je souhaite à tout le monde de trouver une personne aussi bienveillante, à un moment dans sa vie. Rien n’était fait pour que l’on se rencontre. Nous sommes de deux univers différents, nous avons grandi dans deux villes différentes, et pourtant, c’est lors d’un jour où j’ai traversé la porte d’une école de danse à Paris, que j’ai fait sa connaissance. Depuis, nous ne nous sommes jamais quittés.
Et en fin de compte, nous avons tant de valeurs communes et également le Maroc en commun, donc un bout de culture semblable !
Je clôture ce billet en vous proposant de me suggérer des sujets à rédiger, ou des thèmes de vidéo qui vous ferait plaisir à consulter.
Belle soirée à tous et à très vite !
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