Waouh ! Quel accueil vous avez réservé au dernier article de mon blog. Vous êtes extrêmement nombreuses et nombreux à m’avoir envoyé un message suite à celui-ci. Et je vous en remercie, ca me motive à partager d’autant plus ! Si je peux me permettre, je vous demanderai juste une petite faveur de plus, si vous le pouvez bien évidemment, c’est de commenter mon blog plutôt que de m’écrire en privé sur Instagram.
Quand j’ai créée ce support en 2008, c’était avant tout dans le but d’échanger que ce soit entre vous et moi, mais aussi entre les lecteurs de mon blog. Nous étions des milliers de personnes par jour réunies sur ce support, et des centaines à échanger aux quatre coins du Monde.
J’ai bien conscience qu’aujourd’hui il y a un Instagram et bien d’autres plateformes d’échanges, et je ne peux pas garantir que l’on retrouvera la même énergie qu’au début des blogs, néanmoins, je trouve tellement plus cool que toutes nos idées soient partagées publiquement, sans pour autant dévoiler votre identité, mais de façon à ce que chaque commentaire puisse raisonner chez les uns et chez les autres.
D’ailleurs, il m’arrive parfois de retourner sur mes anciens articles, et de lire les commentaires que vous me laissiez déjà à l’époque. Ça me permet de prendre du recul sur moi-même, et le rapport que j’avais à ma communauté, il fut un temps.
Comme je vous l’avais dit, Matthieu est parti pour la semaine, travailler à Paris, et voir sa famille. De mon côté, j’ai un syndrome très particulier, qui est sûrement dû à une petite blessure d’enfance ou quelque chose de très lointain je pense. Je n’arrive pas à mettre exactement le doigt dessus. Je suis cette personne qui a besoin de se retrouver seule, mais qui ne supporte pas « subir » la solitude. Alors effectivement, aujourd’hui, je ne suis plus véritablement seule, car quand Matthieu quitte la maison pour un voyage, je suis avec ma fille pour mon plus grand bonheur. Néanmoins, j’ai toujours cette petite boule au ventre au moment où il passe le pas de la porte. Alors que notre couple questionne souvent, intrigue parfois même nos amis, car nous avons une indépendance l’un de l’autre très ancrée. Nous formons un couple certes, mais comme je le répète à qui veut bien l’entendre, nous sommes deux entités à part entière. Nous ne nous appartenons pas. Tout comme notre fille ne nous appartient pas. Je pense que le fait que nous ayons été élevés par des mamans célibataires tous les deux, a joué sûrement dans notre éducation et notre perspective des choses dans la vie à deux. Bref, je me réjouis à chaque fois que je sais que l’un de nous va quitter le foyer car cela nous permet de recharger nos batteries seuls chacun de notre côté, pour s’aimer encore plus et mieux nous retrouver.
Le confinement, bien que j’étais enceinte, a été très difficile pour nous. Surtout pour lui. Et le fait que celui-ci ait été difficile pour l’un, faisait que plus le temps passait, plus nous avions du mal à nous supporter. Nous ne sommes véritablement pas fait pour vivre collés l’un à l’autre. Et si je peux même aller plus loin dans mes écrits, je vous confierais, qu’il nous arrive assez régulièrement de ne pas dormir ensemble. Nous nous gênons mutuellement, de mon côté, comme il le dit si bien, je fais le sushi et je m’enroule dans la couette, et de son côté, Matthieu respire super fort (j’ai un vrai problème avec ça, mais copines mysophones comprendront ahah, c’est un vrai sujet) et j’ai un sommeil très léger.
Je sais, je vous décris un tableau très sexy ! Seulement la vérité.
Néanmoins, nous avons mis en place un petit rituel c’est que même les soirs où nous ne nous endormons pas ensemble, Matthieu étant insomniaque, me borde au moment où je vais me coucher. C’est notre petit moment à nous deux avant de rejoindre les bras de Morphée.
Alors que depuis qu’Azel est née, je rêve de ces moments de solitude. Parfois, je me dis que j’aimerais juste le temps d’une nuit et d’une journée, prendre une chambre d’hôtel, me faire livrer un gros room service de cochon, en regardant l’épisode d’une série, me lever très tard, traîner au lit, et rejoindre ensuite ma famille. Mais là où je suis très paradoxale, c’est que lorsque j’ai ces opportunités qui se présentent à moi, en l’occurrence quand je suis seule avec la petite à la maison, effectivement, impossible de faire une grasse matinée, néanmoins, je peux tout à fait prendre la soirée pour moi, me goinfrer de cochonneries devant une série et passer ma meilleure soirée.
Mais dans ces moments-là, j’ai toujours une espèce de montée d’anxiété, qui fait que je me trouve à nouveau à effectuer mille et une tâches pour pouvoir occuper mon temps, mais surtout, mon esprit libre.
Je vais essayer de travailler là-dessus prochainement. Car je ne comprends pas pourquoi inconsciemment, je n’aime pas être seule alors que j’en rêve !
Avec Azel, nous avons notre petite routine lorsque que Matthieu est en vadrouille. Pour mon plus grand plaisir, en ce moment elle se réveille un peu plus tard que d’habitude (Je suis foutu, à tous les coups demain elle va se réveiller aux aurores maintenant que j’ai posé ces lignes), on prend le biberon au lit, on se prépare, et direction la crèche. J’ai récemment acheté une voiture, et enfin je peux le certifier, quel plaisir d’avoir son indépendance et de pouvoir rouler en écoutant sa propre musique ! Je n’aurais jamais pensé dire ça un jour (j’avais si peur de conduire il y a encore 2 semaines). Mais même si je suis fatiguée, et que la déposer à la crèche est une petite mission, avec cette voiture, c’est devenu un plaisir. Comme un petit rituel que nous sommes en train de mettre en place elle et moi. Elle a chopé notre amour de la musique, elle l’adore, elle danse, elle s’enjaille, c’est beaucoup trop mignon à voir.
Je rentre à la maison, ou je me pose dans un petit coffee (j’adore découvrir toutes ces petites adresses à Dubai. D’ailleurs, il y a tellement de lieux mignons qui ne sont absolument jamais mis en avant, qu’on ne voit pas dans les médias, mais qui me rappellent tellement ma douce vie à Los Angeles), et ayant trois heures de plus que la France, je prends le temps justement d’écrire, pour mon blog, rédiger mes e-mails, organiser mes prochains déplacements. Et au fur et à mesure que la journée s’accélère, je rentre dans le vif avec ma création de contenu, photos, vidéos etc, pour finalement retourner à la crèche récupérer Azel entre 16h et 17h. La nounou prend le relais car j’ai besoin de retourner bosser, sur le coup de 19h, je fais dîner Azel puis dodo.
De mon côté, soit je vais sortir au resto avec mes potes, soit je vais retourner bosser car en réalité, comme il y a trois heures de moins en France, il y a encore une activité dense.
Pour le moment en tout cas, nous avons fait le choix de mettre Azel à la crèche un jour sur deux, de manière à ce que nous puissions profiter d’elle car nous travaillons depuis la maison. Cela nous permet de pouvoir partager le déjeuner avec elle, ou lui voler un bisou entre deux réunions Zoom.
Nous prenons encore doucement nos marques. Je pense que nous avons encore beaucoup de choses à voir et à découvrir. Mais le moins que l’on puisse dire c’est que nous arrivons à trouver un certain équilibre à cette vie, sous le soleil. Plus simple pour moi que pour Matthieu, qui est bien plus sauvage et socialise moins vite que moi.
Sur ce, il est 9h ici, j’attends Sarah ma coach sportive, pour une petite séance bien énervée !
Je vous souhaite une belle journée et je vous dis à très vite.
Woah! What a wonderful welcome you gave to the last article on my blog. A great number of you sent me messages following that one.
And I would like to thank you, it has motivated me to share even more! If I may, I will ask you for one more little favour, if you can of course, that’s to comment on my blog rather than writing to me in private on Instagram.
When I created this support in 2008, it was above all for the purpose of discussion between you and I, but also amongst readers of my blog. There were around 50000 people per day that reunited on this support, and there were hundreds that were chatting from the four corners of the world.
I am well aware that today there is an Instagram and of course many other platforms for discussion, and I can’t guarantee that we will find the same energy that we once had at the beginning of blogs. Nevertheless, I find it so much cooler that our ideas are shared publicly, without for that matter uncovering your identity, but in a way that each comment may echo with one another.
Moreover, I sometimes go back to my old articles, and I read the comments that you had left me at the time. It allows me to take a step back on myself, and the rapport I had with my community, once upon a time.
As I told you, Matthieu has gone for the week, to work in Paris and see his family. On my side, I’ve got a particular syndrome, which is surely related to some minor childhood pain or something that happened a very long ago I think. I can’t put my finger on it exactly. I am that person who needs to be alone, but cannot stand to « suffer » solitude.
So effectively, today, I am no longer truly alone, as when Matthieu leaves the house to travel, I am with my daughter to my great joy. Nevertheless, I’ve always got this little knot in my stomach when he steps outside of the door. Although our couple is often questioned, and sometimes intrigues even our friends, as we have created an anchored independence from one another.
We are effectively a couple, but as I keep saying for anyone who wants to listen, we are two separate entities. We don’t belong to one another. Much like our daughter doesn’t belong to us. I think the fact that we have both been raised by single mothers, has surely played a part in our education and our perspective on things for life as a couple.
In short, I rejoice every time that I know one of us is going to leave the household as it allows us to recharge our batteries on our own, to love each other even more and to enjoy our time together more.
The confinement, even though I was pregnant, was very difficult for both of us. Especially for him. And the fact that this was difficult for both parties meant that as more time passed, the more we struggled to put up with each other. We are truly not made for living glued together. And if I can go even further here, I will confide in you that we quite often don’t sleep in the same bed. We both annoy each other, on my side, as he says it so well, I do the sushi and roll myself up in the covers, and on his side, Matthieu breathes incredibly loudly (I’ve got a real problem with that, but my ladies with misophonia you’ll understand haha, it’s a real thing) and I’m a really light sleeper.
I know, I’m describing a really sexy scene! But it’s simply the truth.
Nevertheless, we have put a little ritual into place that’s the same every night when we don’t sleep together, Matthieu being an insomniac, tucks me in when I go to bed. It’s our little ritual before falling into the arms of Morpheus.
Although, since Azel was born, I have been dreaming of moments of solitude. Sometimes, I say to myself that just for one night and day, I’d get a hotel room, pig out on room service, watch an episode of a series, get up very late, stay in bed, and after go join my family.
But that’s where I’m a real paradox, as it’s when these opportunities present themselves to me, in this case when I’m alone with the little one at home, effectively it’s impossible to sleep in, nevertheless, I can easily have the whole night for myself, pig out on junk food in front of a series and have the best night.
But in those moments, I always feel my anxiety rise, which means that I again end up performing a thousand and one tasks to make use of my time, more importantly, my free time.
I’m going to try and work on this next. As I don’t understand why unconsciously, I don’t like to be alone whilst I dream of it!
With Azel, we’ve got our little routine for when Matthieu is roaming. At my utter delight, at the moment she is waking up a little later than normal (I may have jinxed it, I bet that tomorrow she’ll wake up with the birds now that I’ve written these lines), she has her bottle in bed with me, we get ready and go to creche. I recently bought a car, and I can finally say, what a pleasure it is to be independant and to be able to drive around listening to your own music !
I had never thought I would say that one day (I was so afraid of driving only 2 weeks ago). But even if I am tired, and that taking her to creche is a little mission, with this car, it has become a pleasure. Much like a little ritual that we are putting into place, her and me. She has caught our love of music, she adores it, she dances, she enjoys herself, it’s incredibly cute to watch.
I go home, or I have a seat at a little café (I love discovering all the little addresses in Dubai. Moreover, there are so many cute places that are never in the spotlight, that we don’t see in the media, but that absolutely remind me of the sweet life in California), and being three hours ahead of France, I take the time to write, for my blog, to draft emails, and organise my future trips. And as the day speeds up, I dive into content creation, photos, videos etc. to finally return to the creche to collect Azel between 4 and 5pm. The nanny takes over as I need to go back to work, and around 7pm I make dinner for Azel and then it’s bedtime.
For my part, either I’ll go out to a restaurant with my friends or I’ll go back to work as in reality France is three hours behind and activity is still intense.
In any case, at the moment we have chosen for Azel to attend creche every second day, so that we can enjoy our time with her as we both work from home. This allows us to be able to have lunch with her, or steal a kiss between two Zoom meetings.
We are still slowly getting our bearings. I think that we still have many things to see and discover. But at least we can say that we are finding a certain balance to this life, under the sun. It’s simpler for me than Matthieu, who is wilder and doesn’t socialise as quickly as me.
On that note, it is 9am here, I’m waiting for Sarah, my sports coach, for an intense little session !
I wish you a beautiful day and I’ll see you soon,
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