« Je n’ai pas le temps »

17 novembre 2021

Ça faisait un moment que je n’étais pas revenue par ici ! Et pourtant, qu’est-ce que mon blog me manque. Ce n’est pas faute de vous dire régulièrement sur Instagram que je vais revenir écrire sur celui-ci, mais je ne trouve pas le temps. En toute sincérité, j’ai l’impression de n’avoir le temps de rien.
Je suis dans une phase plutôt frustrante, avec mille et une envies de créer, de projeter, de faire, mais j’ai l’impression qu’actuellement mon quotidien ne se résume qu’à régler des faits.

Initialement, avant même d’être maman, j’étais ce genre de personne qui aimait que tout soit sous contrôle. Je ne laissais jamais la place à l’imprévu, et j’anticipais absolument tout. Alors effectivement, je manquais déjà de temps. Mais à ce point là ? Je ne sais pas si c’est une mauvaise organisation de ma part, ou justement trop d’organisation. J’ai le sentiment, et surtout depuis que je suis maman, d’être un chef de tribu qui doit réagir à temps pour que tout tourne correctement : mon travail, la maison, la petite, ma vie de couple, mes projets persos etc…

Qu’est-ce que j’aimerais pouvoir demander à ma mère comment elle a réussi à gérer trois enfants en étant célibataire, avec deux entreprises. Ma vie est douce pourtant, je vis entre deux pays, notamment dans une maison au soleil, chose dont j’ai toujours rêvé. J’ai un bébé facile et en bonne santé, qui fait ses nuits (même si elle se lève bien trop tôt et que je rêve de dormir plus tard), une famille, des amis, mais j’ai ce petit truc au fond de moi qui me titille en permanence et qui fait que je ne me sens jamais pleinement satisfaite. Et franchement j’en ai marre. Je suis assez déclarative, c’est donc un sujet que j’ai déjà évoqué dans mon entourage, et on m’a conseillé à plusieurs reprises d’apprendre à lâcher prise. Si quelque chose ne doit pas se dérouler comme prévu, ce n’est pas grave, je m’en remettrai. Alors certes, ça ira bien sûr. Néanmoins qui va ramasser les pots cassés si quelque chose ne se déroule pas comme prévu ? C’est moi. Et je perdrai encore plus de temps.
En fait, je cherche à m’alléger l’esprit au maximum en fournissant mon énergie dans les tâches les plus pénibles et pourtant si communes, qui sont celles d’une maison, ou d’une société. Et dès que je vois le bout de ces taches accomplies et que j’envisage de passer aux tâches qui me plaisent enfin, qui nourrissent mon intellect, qui me réunissent avec ma famille et mes amis, celles qui ont une notion de plaisir, je suis à nouveau rattrapée par des tâches « nécessaires ».
Alors certains me demanderont pourquoi je ne m’appuie pas plus sur mon homme. Parce que pour le coup, je ne le peux pas. Non pas que je n’en ai pas envie, mais parce-que toutes ces charges, ce n’est pas son truc. Je suis douée pour l’administratif, pour trouver une nounou, être en contact avec la crèche si besoin, organiser nos temps libres, pour faire tourner la maison et ainsi de suite, mais Matthieu est doué pour d’autres choses.
Bref, c’est un sentiment oppressant que d’avoir l’impression d’être la “sauveuse” de toutes les situations, mais également cette personne qui court sans cesse après le temps et qui ne va pas au bout des choses qu’elle aimerait pouvoir exploiter personnellement.
J’envie ces femmes qui, je ne sais pas comment, arrivent à jongler avec tant de fluidité dans leurs vies de maman, dans leurs carrières, leurs projets personnels…

Quelque chose qui me terrifie, serait de passer en quelque sorte à côté de ma vie. À côté des choses qui me stimulent véritablement. Je ne suis pas malheureuse, loin de là. Mon quotidien est plutôt excitant, mais il y a tant de domaines dans lesquels j’aimerais me diriger, et je ne trouve pas le temps. Pour vous donner un exemple très concret, ma mère a bossé comme une folle toute sa vie, pour que tout soit impeccable, que ce soit à la maison, dans notre scolarité, au sein de ces sociétés, bref elle aimait quand ça tournait carré car elle ne pouvait pas s’endormir le soir sans que toutes les situations bloquées soit déverrouillées.
Ma mère commençait seulement à profiter véritablement des choses qu’elle appréciait, véritablement.
Peu avant son décès (il y a deux ans et demi), elle a enfin décidé de fermer ses sociétés, et de s’installer à mi-temps au Maroc pour pouvoir se reposer un peu, voyager quand bon lui semblait, profiter de ses amis, de ses enfants qui maintenant étaient indépendants financièrement. Malheureusement le cancer est venu taper à sa porte très peu de temps après, ce que je trouve très injuste mais “c’est la vie”. Il aura fallu attendre toutes ces années pour qu’enfin elle décide de lever le pied, pour finalement être rattrapée par une maladie mortelle…

Je sais que ce que je décris là n’est pas très joyeux, mais du haut de mes 35 ans, je suis obligée de faire un bilan pour savoir où est-ce que j’ai envie d’aller. Depuis que ma mère nous a quitté, je suis sans cesse en train de réfléchir à la direction que je veux prendre. Où est-ce que j’ai envie de vivre ? Comment est-ce que j’ai envie d’élever mon enfant ?  Dans quel environnement ? Comment réussir à satisfaire mon couple avec toutes ces conditions ? Qu’est-ce que signifie le bonheur pour moi, finalement ? Comment l’atteindre ?Je suis une éternelle insatisfaite, c’est un fait. Mais finalement, est-ce qu’une partie de moi ne se satisfait pas d’être en permanence insatisfaite ? Est-ce quelque chose qui est propre à la maternité ? Ou à la perte d’un être cher ? Ou tout simplement  à la trentaine ? Parfois, j’aimerais simplement retourner à l’époque où j’avais la vingtaine, vivais chez ma mère, avec cette impression d’avoir la vie devant moi pour pouvoir me planter et réessayer, en toute légèreté.
Aujourd’hui, je ne prétends pas être en fin de parcours, mais en plus de ma bouche à nourrir, j’ai celle de mon bébé. Bien évidemment, toutes les choses que j’entreprends sont pensées en faveur de ma fille, et potentiellement mon ou mes futurs enfants, si j’en ai.
Je ne sais pas comment retrouver l’esprit léger que je pouvais avoir dans ces années là. J’avais l’impression d’y toucher il y a encore trois ans, lorsque je m’étais penchée sur le développement personnel. Mais j’avais plus de temps, encore une fois. Plus de temps pour ouvrir un livre, le lire, et en appliquer ce qui en découlait.
L’autre soir, j’ai démarré un livre “L’art subtil de s’en foutre” de Mark Manson. C’est ce dont j’ai besoin. J’ai lu seulement deux chapitres, et en toute honnêteté, je ne sais même pas si j’arriverai à le terminer. Je me remets également au sport après des mois sans avoir pu en faire car j’étais trop occupée avec notre déménagement. Mais encore… Ce n’est pas comme l’époque où j’allais en salle, AirPods vissés dans mes oreilles, et que je me défoulais pendant 45 minutes avant de choper une boisson chaude à emporter en marchant jusqu’à chez moi.
Je fais mon sport, parce que JE DOIS perdre mes kilos de grossesse et parce que JE DOIS retrouver l’hygiène de vie que j’avais auparavant. Ces « je dois », je me les impose car même s’ils peuvent être pénibles, sur le long terme, ils seront bénéfiques. Mais je n’en tire plus le même plaisir. Alors encore une fois, est-ce que mon impatience légendaire me joue des tours et fait que je ne laisse pas la chance à mes nouvelles habitudes de se mettre en place dans cette nouvelle vie qui est la mienne ?
Ce soir, je rejoins mes copines pour dîner, et encore une fois, bien que je sois très contente de les retrouver, j’ai ce sentiment de ne pas avoir accompli toutes mes missions de la journée. Je m’y dirige avec une petite boule au ventre en sachant que demain, ça va encore être une course contre le temps. Et planter mon dîner ? J’y ai pensé. Mais je ne veux pas rentrer dans cette spirale. Ce dîner, ce moment de détente, je pense bien le mériter !

La fameuse charge mentale dont tout le monde parle, j’ai entendu ce terme pour la première fois lorsque j’ai accouché de ma fille. Et j’ai bien l’impression d’être en plein dedans. Et j’ai l’impression qu’il n’y a pas véritablement d’issue à tout ça. Car même si on me recommande un livre à lire, une séance de méditation à faire, ou un coach à consulter, j’ai le sentiment que c’est encore une nouvelle tâche que je vais devoir m’infliger pour encore une fois régler un souci…
En attendant, j’ai fait appel à une assistante à distance avec laquelle je fais un essai afin de voir si véritablement cela pourra me soulager et me laisser plus de temps libre. À moi, à ma famille. C’est déjà un vrai pas pour moi qui ai beaucoup de difficulté à déléguer.
J’ai aussi envie de revenir à l’écriture, car avant même d’avoir un blog, j’écrivais énormément ce qui permettait de décharger tout ce que j’avais dans un coin de ma tête. J’ai repris rendez-vous avec un psy ici (vous savez que j’adore effectuer des thérapies, même si je vais bien, j’ai l’impression que j’en apprends encore plus sur moi et ça me permet d’appréhender les autres un peu mieux).
Matthieu s’en va à Paris toute cette semaine, je pense que nous avons également besoin de prendre un peu de distance l’un avec l’autre. Nous sommes un couple certes, Mets deux entités très indépendantes l’une de l’autre, et c’est vrai que depuis ce premier confinement en mars 2020, nous n’avons pas vraiment été éloignés. Ça peut sembler bizarre, mais c’est ce dont nous avons besoin pour mieux fonctionner à deux. Je pense que cela va me faire également du bien de me retrouver seule avec Azel, ce sont des moments véritablement privilégiés.
Je ferai de mon mieux pour continuer à disséminer mes pensées par ici, j’aimerais retrouver plus ou moins la cadence de mes débuts sur le blog (2008, les vrais savent), même si l’article doit faire quatre lignes, un peu comme un rendez-vous entre vous et moi, mais dont les écrits restent.

À très vite (j’espère !)

 

 

 

It’s been a while since I’ve been on here! And yet, my goodness how I’ve missed my blog. It’s not for lack of wanting to say to you on Instagram that I’m going to come back and write on it, but I can’t find the time. In all transparency, I don’t feel like I have time for anything. I’m in a phase that’s rather frustrating, with a thousand and one desires to create, to project myself, but I have the feeling that my daily life is all encompassing.
Initially, before becoming a mother, I was the type of person that loved to have everything under control. I never left anything to chance, and I anticipated absolutely everything. So effectively, I was already short on time. But to such an extent?
I don’t know if it’s bad organisation on my part, or just too much organisation. I have the feeling, especially since becoming a mother, to be the chief of a tribe that has to react on time so that everything functions correctly : my work, the home, the little one, my couple, my personal projects etc.
Oh how I would love to be able to ask my mother how she succeeded to manage three children being single, with two businesses. My life is sweet, I live between two countries, notably in a house in the sun, something that I have always dreamed of. I’ve got an easy baby that’s in good health, that sleeps through the night (even if she wakes up far too early and I dream of sleeping in), a family, friends, but there’s a little thing inside of me that is constantly stirring and means that I never feel completely satisfied.
And frankly I’m sick of it. I have said a lot on the topic to my entourage, and they have advised me on many occasions to learn to let go. If something doesn’t pan out as planned, it doesn’t matter, I’ll pick myself up again. So admittedly, of course things will be fine. Nevertheless, who is going to pick up the broken pieces if something doesn’t go as planned? It’s me. And I will lose even more time.

In fact, I’m searching for ways to lift my spirits as much as possible regarding tedious tasks and yet so communal, that are related to the home or a business. And as soon as I see the end of those tedious tasks and I envisage to move on to tasks that i like, that use my intellect, that reunite me with my family and friends, those that have a notion of pleasure, I am once again caught up in « necessary » tasks.

So some people ask me why I don’t rely more on my man. Because on that matter, I can’t. Not because I don’t want to, but because all of these tasks, that’s not his thing. I am gifted at administration, at finding a nanny, at being in contact with the crèche if needed, organising our free time, at managing the household and more. Whilst Matthieu is gifted at other things.

In short, it’s an oppressing feeling where I have the impression of being the « saver » in all these situations, but equally this person endlessly running left to right chasing time and who isn’t able to see projects to the end that she would like to be able to personally. I envy these women that, I don’t know how, manage to juggle effortlessly in their life as a mother, in their careers, in their personal projects…

Something that terrifies me, in a way would be to let my life pass me by. To pass by things that truly stimulate me. I am not unhappy, far from it. My daily life is rather exciting, but there are so many fields I would like to head into, and I can’t find the time. To give you a very concrete example, my mother worked like crazy all her life, so that everything was impeccable, whether it be at home, in our schooling, at the heart of her companies, in brief, she loved when everything ran smoothly as she couldn’t sleep at night without having remedied stuck situations.
My mother was only beginning to truly enjoy things that she loved at her core.

A little before she passed (two and half years ago), she finally decided to close her companies, to move to Morocco part-time to be able to rest a bit, to travel when she felt like it, enjoy time with friends and her children now that they’re financially indépendant.
Unfortunately, cancer came knocking at her door shortly after, and that’s what I find incredibly unfair but « that’s life ». It took waiting all those years for her to at last decide to take a back seat , to finally have a fatal illness catch up with her.

I realise that what I’m writing isn’t very joyous, but near the end of my 35th year, I don’t have to do an assessment to know where I want to go. Since my mother left us, I have constantly been thinking about the direction I want to take. Where do I want to live? How do I want to raise my child?
In what environment? How can I satisfy my relationship with my partner with all of these conditions? I feel like I am someone who is eternally unsatisfied. But in the end, is there a part of me that wouldn’t be satisfied with being permanently unsatisfied. Is this something that is related to motherhood. Or due to the loss of a dear one? Or simply due to being in my thirties?

Sometimes, I would simply like to return to the time when I was in my twenties, I lived with my mother, with the impression of having all my life ahead of me to be able to fail and try again.
Today, I’m not pretending to be at the end of my journey, but in addition to my mouth to feed, I’ve got that of my baby. And evidently, all the things that I undertake are thought of in my daughter’s favour, and potentially my future child or children, if I have them.

I don’t know how to rediscover the carefree spirit that I had during those years. I feel like I was there three years ago, when I was focusing on personal development. But I had more time, once again. More time to open a book, to read it, and to apply what came out of it.

The other night, I started a book « The subtle art of not giving a fuck » by Mark Manson. It’s absolutely what I need. I only read two chapters, and in all honesty, I don’t even know if I’ll be able to finish it. I’m getting back into sport too after months of not being able to do any as I was too busy with our move. But also… It’s not like the time when I went to the gym, with AirPods screwed into my ears, and I let off steam for 45 minutes before going to pick up a hot takeaway drink and walking back to mine.

I do sport now because I HAVE TO lose pregnancy weight and because I HAVE TO go back to the health practices that I had beforehand. These « I have to’s », I impose them on myself as even if they can be annoying, in the long term, they will be beneficial. But I can’t find the pleasure in it that I once had. So once more, is it my legendary impatience that is playing tricks on me and not giving the opportunity for my new habits to be put in place in this new life of mine?

Tonight, I’m joining my girlfriends for dinner, and once again, even though I’m very happy to see them again, I have the feeling of not accomplishing all of my missions of the day. I’m making my way there with a knot in my stomach, knowing that tomorrow, it will once again be a race against time. And cancelling my dinner? I’ve thought about it. But I don’t want to get into that spiral. It’s a dinner, a time to relax, I think I deserve it!

The famous mental load that everyone is talking about. I had heard this term for the first time when I gave birth to my daughter. And I feel as though I am experiencing it fully. And I feel that there isn’t really an outcome for this. As even if people recommend a book for me to read, a meditation session to do, or a coach to consult, I have the feeling that it’s again another new task that I’m going to have to inflict on myself to once again resolve an issue…

In the meanwhile, I have contacted a remote assistant with which I’m doing a trial to see if this could truly lighten my load and give me more free time. For me, and for my family. It’s already a big step for me as I have a lot of difficulty delegating.
I also want to get back to writing, I used to write a lot which allowed me to unload everything I had in the corner of my mind.
I’ve reorganized appointments with a psychologist here (you know that I love to go to therapy, even if I’m feeling good as I feel that I learn more about myself and it allows me to get others a bit better).

Matthieu is going to Paris for the whole week. I think we also need to have a little distance from one another. We are a couple admittedly, but we are two very independent entities, and it’s true that since the first confinement in March 2020, we haven’t really been apart. It may sound strange, but it’s what we need to better function together.

I think it will also do me some good to spend time alone with Azel, as those moments are so precious.
I will do my best to continue to collect my thoughts over here. I would like to write at more or less at the rate i had the beginning of my blog (2008, the originals know), even if the article is only four lines, a bit like an appointment between you and I, but of which the writings will remain.

See you very soon (I hope!)

20 comments

Laura

21 novembre 2021 18:52:11

Merci Kenza pour cet article et pour ton retour sur le blog - Insta parait tellement plus superficiel, et c'est super chouette de pouvoir te lire. Je ne te suis pas depuis très longtemps (1 an ou 2) mais je suis déjà adapte de tes articles et de tes vlogs. Ne change rien


Ale

21 novembre 2021 10:56:03

Je pense tellement chaque mots que tu as écrit. Un plaisir de retrouver tes écris sur ton blog !


Naw

21 novembre 2021 10:32:35

Je fais aussi partie de la team *2008* et nous avons le même âge. J’ai donc « grandis » avec toi, même au travers d’un blog, sans te connaître personnellement, on finit par ressentir ses phases, une partie de tes tempêtes émotionnelles. Comme c’est exaltant et en même temps frustrant de devenir adulte, maman… on réalise seulement après coup ce que l’on a abandonné. On rêve de créer sa petite famille mais la transition nous plonge dans une introspection mélancolique où on réalise aussi que grandir c’est perdre aussi un peu sa joie de vivre, son indépendance (paradoxalement), et on remets tout en question, on se culpabilise de se dire qu’on a envie d’être égoïste « comme avant ». Je pense personnellement que l’on a pas à se culpabiliser de vouloir penser à soi quand on donne autant, quand on se mets entre parenthèse. Azel est encore petite, mais bientôt, tu verras les choses se mettrons en place et les décisions seront plus faciles à prendre!


Lucile

21 novembre 2021 08:03:18

Cet article est très bien écrit et me touche, je m’y reconnais même si mes enfants sont plus grands, que Maman est décédée un an avant la tienne et que mon père l’a suivie 11 mois après. Je n’ai pas de formule magique, j’ai traversé un tsunami émotionnel, dont je ne suis pas sortie je crois. La seule chose que j’ai comprise est l’importance d’aller à l’essentiel parce que demain tout peut s’arrêter. Ma vie n’est pas parfaite, je ne suis ni une mère parfaite ni une meuf parfaite mais je prends tout le bonheur où il se trouve parce qu’aujourd’hui ne reviendra jamais. Merci de te confier à nous comme cela. Tes questionnements sont très sains, ils vont te faire avancer.


Caroline

20 novembre 2021 21:15:13

Ces mots font du bien, merci de nous les partager, merci beaucoup


Harmonie

20 novembre 2021 20:37:52

Merci pour ces mots Kenza! Et quel plaisir de te lire à nouveau! J’étais déjà là à tes débuts (2008 les vrais savent) et je suis toujours là! Les blogs ne sont plus à la mode mais qu’importe: on s’y sent mieux accueilli que sur lez réseaux sociaux.


Mouni

18 novembre 2021 23:55:32

J’adore ton article ! Il résume le quotidien de beaucoup d’entre nous cette perpétuelle charge mentale, le temps de tout et de rien … Un plaisir de te lire Mouni


manon

18 novembre 2021 16:57:56

il est génial cet article ça me fait énormément de bien !


Sarah

18 novembre 2021 13:14:20

Chère Kenza Je suis une abonnée de l'ombre, mais quel plaisir de te lire ici. Et cet article omg ! C'est totalement ce que je ressens en ce moment dans ma vie aussi depuis quelques temps, depuis 18 mois que je suis maman pour la première fois. Je réfléchis tellement et me questionne en permanence sur ce qui a changé dans ma vie outre le fait d'avoir eu un enfant et d'être maintenant à 3... Et finalement j'en reviens toujours au même point : c'est la maternité, le manque temps et une charge mentale multipliée par 10! Je me retrouve dans ce que tu dis, notamment la partie administrative, organisation etc... Mais je ne me qualifierai pas de "douée" pour ça, c'est juste que je "dois" le faire car sinon beaucoup de choses seraient oubliés ou mal faite. Le problème c'est que nous (les femmes) prenons naturellement l'initiative de faire beaucoup de ces taches des le début et ça devient difficile de déléguer au partenaire, mais crois moi ils ne sont pas moins doués ;-) par contre je pense qu'on est pareils sur un point, j'adore organiser les voyages, sorties, temps libres et ce même avant d'être mère donc ça c'est vraiment un kiff ! Mais toujours ce sentiment que si je ne fais pas ça, rien ne se passe ! Et puis quand je finis ma to do list, je cherche encore des taches à rajouter pour être sur de tout contrôler ou anticiper ! Et je ne m'attaque jamais à mes projets personnels un peu plus créatifs. Et oui maintenant comme toi, je fais du sport pour perdre mes derniers kgs et moins par plaisir (même si a la fin de la séance je me sens bien!). Encore une fois j'ai l'impression de faire quelque chose par souci de productivité et non pour le simple plaisir. Avant j'étais nichée au rayon développement personnel dans les librairies, et puis de moins en moins car mes bouquins non lus s'empilent et je ne sais pas quand j'aurais le temps de les lire. Et puis je n'ai plus envie de m'imposer encore des méthodes ou idées à mettre en place car c'est beaucoup trop pour nos cerveaux en quête constante de mieux être. La seule chose que j'aimerais peut être essayer comme toi c'est l'accompagnement avec un(e) psy mais je n'ai pas encore passé le cap des qu'en dira-t-on de la part de mes proches qui estiment que je n'en ai pas besoin car j'ai vraiment "tout" pour être heureuse (famille, amis, santé, argent), mais pour moi ne serait ce que d'en parler à une personne neutre, ça pourrait me faire du bien. Mais déjà le simple fait de te lire (et moi d'écrire) ça me fait du bien, car sous tes posts /stories du quotidien on a pas idée de la profondeur de te sentiments et de ce que tu traverses. J'espère que tu continueras à te livrer ici de temps à autre, Je n'ai pas de conseil et puis tu en as pas demander (c'est ce que j'ai appris depuis que je suis mère, on arrête les conseils non sollicités lol) mais je nous souhaite à toutes de trouver l'équilibre. A bientôt


Alexia

18 novembre 2021 12:49:07

Merci pour tou partage. Tu n'es pas la seule. Bisous!


aurore

18 novembre 2021 12:08:21

Bonjour Kenza, Je me retrouve à 100% dans ce que tu ressens. J'ai eu ce sentiment pour mon 1er et je suis en plein dedans pour mon second qui a le même âge que ta fille. Sauf que pour le second je sais que ce sentiment passe un peu quand ton enfant grandit et que tu récupères un peu de temps pour toi. Donc même si ça peut paraître du temps qui file à toute vitesse et que c'est plus facile à dire qu'à faire (surtout en étant entrepreneur), essaye de profiter de ce que tu as maintenant (ta fille toute petite, ta nouvelle vie à Dubai, ta famille) et de patienter un peu pour les gros projets que tu as dans la tête ! Dans moins d'un an déjà, tu verras que tu auras déjà un plus de temps ! Et bon courage pour tout ça


Luna

18 novembre 2021 11:35:56

Merci kenza pour cet article si déculpabilisant. En tant que nouvelle maman je me retrouve beaucoup dans ton texte, ce sentiment d'inachevé, devoir faire tant de chose et sentir qu'on ne voit jamais le bout et surtout cette pression qu'on sinflige à tout "devoir" bien faire au boulot a la maison et en même temps prendre soin de soi et de son corps. La thérapie m'a également beaucoup aidé à me décomplexer par rapport à certaines situations où je me sentais en échec et à essayer tant bien que mal de ne pas trop maffliger en me comparant constamment aux autres mamans qui ont l'air d'y arriver mieux. Merci pour ton texte et tes mots ils font beaucoup de bien Grosses bises


Catherine

18 novembre 2021 08:51:21

Kenza Ce post est tellement touchant Une maman qui découvre la vie de maman … avec un conjoint présent mais moins à fond dans les tâches quotidiennes Je ne doute pourtant pas que Matthieu soit super attentionné envers toi et votre fille, et que ce soit un super papa Donc il n’y a que ça à voir Tu as toi même une âme de Capitaine depuis toujours, et je ne suis pas sûre que Matthieu (plus « doux rêveur » au sens positif, et artiste) lui-même se trouve légitime à avoir la possibilité d’envisager de prendre sur ses épaules le pilotage de l’intendance familiale. Mais c’est à toi aussi de lui faire cette place et la lui laisser, pour le bien être familial Gare au syndrome du pélican ! Tu n’es pas dans la même configuration que ta maman, Kenza Ton homme est présent, c’est une grande chance pour vous tous Au premier enfant on veut que tout soit parfait … au troisième sans homme à la maison, en travaillant à temps plein, je peux te dire que continuer à vouloir tout maîtriser serait une erreur (je te parle de vécu !) Donc déléguer et savoir déléguer sont les maîtres mots … Et aussi, oser prendre le temps de se retrouver seule … face à soi même, sans toujours communiquer auprès des followers, pour tout simplement se retrouver … Pas toujours évident à mettre en place je te l’accorde, mais tellement salvateur ! Bonne continuation Kenza, tu as tous les ingrédients pour vous créer une vie merveilleuse … Une femme qui pourrait être ta maman (je ne suis pas du tout de ta génération mais très jeune d’esprit ☺️) …


Juliette

18 novembre 2021 03:10:11

Bonjour Kenza, Je trouve très intéressant cet article un peu "mise à nu" qui s'éloigne beaucoup de l'image de vie parfaite que l'on voit sur insta. Je trouve ça important que tu sois assez en confiance avec nous pour te livrer! Le passage qui m'a le plus marqué est celui où tu mentionnes le fait de ne pas t'appuyer plus sur Matthieu parce que tu ne peux pas. Toutes les tâches que tu mentionnes sont hyper chronophages et essentielles pour une vie stable et organisée. Tu dis être plus douée, que ce n'est pas son truc et qu'il est plus doué pour d'autres choses, mais ces tâches c'est le ciment du quotidien, tu ne peux pas être seule/pratiquement seule à t'en charger, c'est une pression monstre. Dire que ce n'est pas son truc c'est lui trouver une excuse, tout le monde doit prendre ses responsabilités... Après, je comprends que ce soit compliqué parce que j'imagine que tu as ta façon de faire les choses, et que s'il prend le relai il va falloir que tu prennes le temps de lui dire comment tu veux que ce soit fait, le temps de vérifier que tout roule etc, c'est une question de lâcher prise. Je pense que tu peux t'appuyer plus sur lui, mais ça demande un effort des deux côtés - du sien pour "sacrifier de son temps" pour faire quelque chose qu'il aime moins mais qui va t'aider, du tien pour lâcher prise et accepter que quelque chose ne soit pas fait 100% parfaitement. C'est juste mon point de vue bien entendu, je sais que la situation derrière ton article est plus complexe. Je te souhaite bon courage, je suis sûre que tu sauras trouver un équilibre


Laura

18 novembre 2021 02:52:07

Go Kenza on adore le blog !! Et tu es la seule à proposer ce genre de contenu !! Continue svp :))


Hélène

17 novembre 2021 22:40:41

Qu'il est agréable de lire plus de qq lignes sur un post instagram... Le vrai plaisir des blogs pour les vieux comme nous (32ans OK, mais cette impression de vieille quand même haha). Ce que tu décris je m'y reconnais beaucoup en tant que maman, cette ambivalence constante et ce sentiment de ne jamais donner assez et toujours se questionner. Continues de nous montrer tes doutes, c'est ainsi qu'on s'attache à des "influenceurs".


Naouel

17 novembre 2021 20:52:05

Chère Kenza, Quel plaisir de te lire ! Surtout continue de nourrir ce blog que tu aimes tant. C'est une manière de faire ce qui te plaît : écrire et ce, tout en bénéficiant des bienfaits thérapeutiques de l'écriture. Ce lien avec ta communauté est précieux ! A préserver sans modération :) Bises de Genève.


Lise

17 novembre 2021 18:48:11

Bonjour Kenza, Je réponds à ton post parce qu’il a énormément résonné en moi… Bien sûr nos vies sont très différentes, mais pas tant et la problématique est la même je pense… Je suis moi aussi maman expatriée (au Portugal) avec deux petits garçons (très) pleins d’énergie, un boulot d’enseignante que j’adore mais qui ne me quitte jamais et un mari qui travaille et se déplace beaucoup (pilote de ligne, on n’est pas loin de la femme de marin…) Bref… Je me reconnais dans ce sentiment de burn out, cet épuisement permanent et cette impression de courir sans arrêt. + l’envie de tout mener de front et de tout bien faire Il y a des moments où j’ai eu l’impression que ça ne ralentirait jamais et que comme ma mère je serai épuisée à vie. Et chose terrible j’avais l’impression de ne jamais être au bon endroit ni d’assez me consacrer à rien (à l’école je me culpabilisais de ne pas être assez avec ma famille et vice versa)… bref je commençais à décharger tout cela sur ma famille et ce n’était pas juste… Pourtant j’ai un conjoint qui aide bcp… Puis j’ai commencé a voir une thérapeute, après avoir beaucoup hésité et il m’a fallu sortir du schéma de « je ne suis pas folle », « je ne suis pas au bord du divorce donc je n’en ai pas besoin » etc C’est une thérapeute coach de vie qui pratique l’hypnose et le MDR (mouvements des yeux). Laisse-moi te dire que rien que d’entendre « vous n’êtes pas folle, ce que vous me dites est normal » déjà j’ai soufflé un grand coup. Ensuite on a travailllé sur ma personnalité, le besoin de perfectionnisme, le rapport au temps, mes croyances sur moi-même et ce que l’on attend de moi. Bref je te passe les détails c’est un travail long et personnel mais qui donne vraiment des clés pour se comprendre, pour accepter que l’on est ainsi pour de multiples raisons souvent liées à l’enfant, et pour trouver des outils de « désamorçage ». Dans mon cas par exemple, accepter et me permettre 10 minutes de calme complet en rentrant du travail, apprendre à lâcher prise sur certains points et à poser mes limites, me détacher de l’image de ma mère, tout cela a changé ma vie même si tout n’est pas encore réglé. Je te souhaite bon courage sur ce chemin, on se met toutes bcp de pression mais je suis sûre que tu trouveras ton équilibre :)


Jg

17 novembre 2021 18:10:15

Tu es si touchante, être maman sans sa maman c est vraiment pas facile, je suis dans ce cas et c est vrai que j envie mes amies qui ont leur mère, car pour déléguer et trouver un équilibre dans sa vie je trouve que c est d une très grande aide. Mais plein font sans et ca le fait aussi! T inquiete tu retrouveras du temps au fur et à mesure qu azel va grandir, je dirais qu en attendant accepte la situation, accepte surtout que tout ne sois pas parfait, et profite de ces années épuisantes mais que tu regretteras bientôt comme là tu regrettes tes 20 ans. Des grosses bises


Cli

17 novembre 2021 18:07:01

Le retour de la Kenza qu’on aime ! Please continue ainsi, car on a comme le sentiment de t’avoir perdue dans ce que l’on voit de toi en ce moment sur Instagram / YouTube Bon courage pour ce petit passage à vide !


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