» J’ai très envie de te faire un cadeau d’anniversaire mais pour ça, il faudrait que tu te libères du 3 au 7 octobre… »
« Cool, mais tu sais comment c’est. C’est un peu compliqué, tu me préviens une semaine à l’avance ! Attends, je regarde mon agenda.
Ça va être impossible même, j’ai une dizaine de rendez-vous galère à reporter. On pourrait organiser ça pour un autre mois, non ? »
« Ah non, c’est maintenant ou jamais ! »
Et voilà comment la control freak que je suis s’est retrouvée dans un avion, direction Marrakech.
Mon homme qui savait que le Maroc me manquait (un an et demi que je n’y étais pas allée), a pris l’initiative de me faire faire une pause dans mon programme robuste, depuis la rentrée.
Une vrai break de quatre jours, sous le soleil où le programme n’était que me balader, visiter, déguster des bons plats, prendre le soleil, me baigner et faire des nuits de huit heures. Et surtout couper (un peu mais pas trop) avec mon boulot.
Nous avons été grandement accueillis au Palace Saadi, un havre de paix de cinq étoiles où le service est l’un des meilleurs.
J’aime terriblement cet hôtel car contrairement à la ville de Marrakech qui est un brouhaha permanent, de par la circulation entres autres, j’y retrouve une vraie connexion avec la nature (dont l’on peut manquer cruellement lorsque l’on vit dans une grosse ville). Les jardins sans fin laissent percevoir toutes sortes d’arbres et de fleurs, mais aussi différentes races d’oiseaux qui s’en donnent à cœur joie dans leurs récits.
Et toutes ces couleurs, même pour la nourriture ! Ma pupille est en constante observation.
J’aurais clairement pu rester enfermée entre les quatre murs de l’hôtel, et me contenter de mon unique connexion internet par jour pour répondre à mes mails et poster mes articles.
Néanmoins, nous avons quand même fait les touristes.
Une journée au barrage du lac Lalla Takerkoust à trente minutes du cœur de Marrakech, les souks de nuit, où nous avons passé plus de deux heures à trouver LE tapis berbère qui décorerait notre intérieur parisien.
Nous avons dîné à la Cour des Lions, le restaurant gastronomique de l’hôtel Es Saadi où le décor est à couper le souffle.
Et j’avais fait réserver 24 heures à l’avance la mythique épaule d’agneau du restaurant Al Fassia.
Je ne suis pas une folle de viande, mais impossible de passer à côté !
Parmi ce programme « chargé » ( comprenez mon ironie), je me suis délectée de la piscine intérieure (avec courant) suivi d’un soin au SPA / Dior Institute.
J’ai testé un soin du visage – la micro-abrasion. Je ne connaissais absolument pas, mais j’avais eu pas mal d’échos positifs sur cette pratique.
Les résultats (une peau plus lisse, plus rebondie, plus saine) sont visibles quelques jours après, à condition de bien hydrater celle-ci.
J’avoue m’être à moitié endormie pendant que l’on s’occupait de moi, et j’ai d’ailleurs émergé de ma petite sieste, thé à la menthe dans la main, dans une belle pièce où des matelas gonflés à l’eau sont à la disposition des clients.
Je suis de retour à Paris, la température a clairement chuté mais je ne peux pas ma plaindre. J’ai fait mon plein de vitamine C et suis un peu plus bronzée, ce qui va faire rager de jalousie mes amies.
Merci à mon amoureux Baptiste pour la belle surprise et à la direction ainsi que le personnel de l’ Es Saadi pour avoir fait de ces quatre jours un rêve. Oui oui, carrément. J’ai beaucoup beaucoup de chance !
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