L’occitane au brésil

Pour le printemps, L’Occitane a concocté une collection spéciale de parfums et de produits de beauté en hommage à ce sublime pays (que je ne connais mais où je rêve d’aller), à sa richesse des écosystèmes naturels et la culture foisonnante qu’il peut offrir.

Deux gammes en ressortent :

La première gamme, Vitória Régia, a été réalisée autour de la plante du même nom que l’on trouve en forêt amazonienne. Elle est composée d’une ligne de produits parfumés pour le jour et d’une autre pour le soir. Car sa fleur s’ouvre la nuit et s’endort le matin. En ce qui me concerne, j’applique celle pour le soir, également la journée. Elle est très fraîche, vous verrez.

Pour la deuxième gamme Jenipapo, il s’agit d’un fruit issu d’un arbre que l’on trouve dans la région du Cerrado. Avec celui-ci, on retrouve une ligne de soins solaires pour le visage et pour le corps. J’attends ma prochaine destination soleil pour vous donner mon avis ! En attendant, leurs parfums sont délicieux.

Et tant qu’à faire, restons au Brésil encore un peu, L’Occitane a fait appel aux artistes Joana Lira et Andrés Sandioval, pour illustrer ces deux gammes. Ouh les beaux packagings !

Les produits L’Occitane au Brésil seront disponibles dès le 16 avril dans les boutiques de la marque ainsi que sur l’e-shop de la marque.

En attendant, j’ai posé quelques questions à Olivier Baussan, fondateur de la marque depuis 1976, un monsieur passionné par la Provence à l’origine. Voilà pourquoi j’ai voulu en savoir plus sur cette envie de mettre en avant le Brésil. J’y ai mêlé quelques photos d’inspirations, qui donnent envie de voyager… Au Brésil, forcément !

Vous qui êtes très attaché à la France et à la Provence, comment l’idée de L’Occitane au Brésil vous est venue ?
Il y a beaucoup de points communs entre le Brésil et la Provence : L’esprit des pays latins, la couleur .
La poésie DE CORDEL (poésie populaire) très inspirée de la poésie des Troubadours du moyen-âge en Occitanie. Le respect de la nature nourricière et du développement durable d’où cet encrage culturel paysan.
Autant de liens qui nous ont donnés envies de développer une gamme de produits à partir des ingrédients et des savoir-faire locaux.

Pour ces deux gammes créées (Vitória-Régia et Jenipapo), comment avez-vous procédé ? Vous êtes-vous rendu au brésil pour vous immerger sans même savoir ce que vous alliez réaliser ? Ou saviez-vous déjà que vous vouliez réaliser vos soins à partir de ces fleurs ?
Je me suis rendu plusieurs fois au Brésil entrainé par Reinold Geiger le PDG de l’Occitane bien avant de rencontrer des producteurs car il adore ce pays et voulait me faire partager sa passion.
Nous avons essayé de faire un inventaire des fleurs et des plantes utilisées traditionnellement sur l’ensemble du pays par la pharmacopée populaire et avons sélectionné une dizaine d’ingrédients que nous pourrions faire récolter tout en respectant l’écosystème et la tradition des récoltes. Puis, afin de créer une fusion culturelle j’ai souhaité partager la création des packs avec des artistes Brésiliens. Je créais la forme des bouteilles et les artistes créaient l’étiquette.

Quelle est la source d’inspiration des packagings de ces deux gammes ?
Pour la forme des bouteilles, je me suis inspiré des ingrédients, forme des feuilles , ou encore de ce qui me marquait culturellement comme le Mont du Pain de Sucre…