Après six jours à Koh Phangan, nous voilà partis pour trois jours en pleine mer, sur un voilier que nous avons loué, son équipage compris.
Je ne vais pas vous cacher que l’expérience a été décevante…
Même si nous avons vu des paysages extraordinaire en particulier ceux du Blue Lagoon et du National Marine Park, les rayons de soleil se sont montrés très timides et le vent, en pleine forme. Je vous laisse imaginer ce que peut donner trois jours sur une mer un peu agitée, voilà.
Autant vous dire que les nuits étaient sacrément compliquées, car le voilier (contrairement à un catamaran) n’est pas de tout confort. Il ne faut pas être claustrophobe, ou de nature trop solitaire (à moins d’avoir son permis bateau et de s’en aller seul sur l’eau) et encore moins être malade facilement.
En trois jours, j’ai perdu toute l’énergie que j’avais accumulée en me reposant à Koh Phangan !
Autre point faible, mais que je suis contente d’avoir réalisé : la pollution des plages.
Forcément, en naviguant dans des contrées où même la radio du bateau avait du mal à passer, nous avons fait des arrêts sur des plages vides de toute population, si ce n’est des animaux. Des endroits paradisiaques, en somme.
Mais des endroits tellement pollués par la sale race d’être humain que nous sommes.
Des déchèteries dont je n’aurais jamais soupçonné l’existence.
Vous ne pouvez même pas imaginer : du sable blanc recouvert par des bouteilles, des sacs plastiques, des ampoules, une droguerie géante qui vient s’échouer là et où les hommes à pieds n’ont pas d’accès pour venir nettoyer.
Ceci dit, j’ai vécu une expérience très intéréssante, où pour la première fois depuis plus de cinq ans, j’ai accumulé trois jours sans wifi, sans réseau, sans rien, où je me suis retrouvée en tête à tête avec moi-même.
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