J’ai pensé « On a entamé l’hiver donc le printemps approche, mais bien sûr. Nous sommes si loin du compte… »
Et de là, comme souvent lorsque je roule, je réfléchis à tout et n’importe quoi.
Je suis partie du fait que je trouvais cette enseigne bien optimiste (et maligne puisque évidemment le but est simplement d’attirer le client), et qu’en fin de compte ce que l’on qualifie d' »optimisme » est finalement une technique plus douce pour employer le terme « hypocrisie ».
Puis en me connectant ici-même pour rédiger ce billet, je me suis rapellée que les escarpins que je porte plus bas ne sont pas les chaussures avec lesquelles j’avais passé la journée.
Pour les photos, je les avais glissées dans mon sac, car me balader avec aurait causé ma perte, à cause du froid.
Immédiatement, j’ai songé à mon raisonnement cet après-midi et je me suis dit « Merde, quelle hypocrisie ! Qui porterait des escarpins ouverts en plein de mois de février à Paris (à part les anglaises) ? »
J’ai pesé le pour et le contre en j’en suis venue à la conclusion, qu’en définitive, hypocrisie ou pas, il est agréable de se projeter, s’imaginer là où nous nous sentons bien. Si en plus on n’emmerde personne, pourquoi se priver.
J’aime beaucoup ces chaussures, elles sont neuves et en effet, je suis impatiente de les porter (pour de vrai).
Je vais devoir attendre 3/4 mois pour les enfiler mais qu’est-ce qui m’empêche de vous les suggérer ?
J’ai douillé pendant ce petit shoot, c’est vrai, mais je suis satisfaite de présenter une tenue autre qu’avec mes légendaires jeans/sneakers.