Seulement cette fois-ci, j’ai été invitée par mon amoureux qui m’a concocté une jolie surprise, avec la complicité de ma famille et de mes amies.
Vous savez, le mail anodin, qui inclue un billet d’avion, que vous recevez quelques jours avant votre départ ?
Nous voilà donc posés pour quelques jours, au Wyndham Garden Hotel, que je ne connaissais pas. Idéalement placé entre Chinatown et Little Italy, tout y a été parfait.
Nous avons eu dans l’ensemble, la chance d’avoir un temps radieux, ce qui nous motiva, à peine arrivés, à tracer dans les rues de Soho et du côté de Broadway pour prendre une bouffée d’air locale ! Nous n’avons pas résisté à l’appel des vitrines et avons clairement tout donné dans les quelques heures qui ont suivi.
Étant morte de fatigue à cause de mes récents déplacements qui se sont enchainés, pour une fois, j’ai eu beaucoup de mal à résister au décalage horaire. A 20h, un burger à l’Oficina Latina …. Et au lit !
Le lendemain matin, direction Le Landmark Dinner, un petit resto que m’a fait découvrir ma mère et qui ne paye pas de mines. Or les pancakes sont à tomber et les clichés de la ville au bon matin s’y succèdent.
Cette fois-ci, nous avons assisté à un « Your coffee, officer. » sans même que celui-ci ait passé commande. A la table à côté de nous, deux flics en uniformes, peu réveillés et qui avaient apparemment leurs petites habitudes sur place.
L’appel de la petite ballade à Central Park, le temps que le MoMa ouvre ses portes. Je suis toujours fascinée par cet immense bout de nature au cœur d’une si grande ville.
Il y a deux mois lorsque j’y étais, cette même petite marche n’avait pas la même allure : il y neigeait et les arbres étaient démunis de feuilles et de fleurs. Ça en était même un peu angoissant.
Une fois le MoMa et Niketown à quelques mètres l’un de l’autre visités, rendez-vous pris avec Charlie, un ami qui vit là, au restaurant JG Melon. J’en ai entendu beaucoup du bien sur les hamburgers (je suis toujours, peu importe où je vais dans la quête du meilleur burger), et même si j’avoue que ceux-ci étaient bons (les frites aussi), je n’ai pas sauté au plafond pour autant. Ceci-dit, il s’agit d’une vieille institution, un peu comme notre Joe Allen à Paris.
Nous avons achevé notre journée au mémorial du 11 septembre. Je n’ai pas eu la chance de connaître le World Trace Center mais j’avais envie de savoir où se trouvaient les tours, précisément. Je n’arrivais pas à réaliser ce qui s’y était produit et l’horreur qu’à vécu le Monde, ou du moins la ville de New York si j’ose dire, là où j’avais les pieds posés à l’endroit même.
Ça m’a paru surréaliste, et même si tout y a été nettoyé pour laisser places à deux « piscines » où les noms des victimes sont indiqués en hommage à leurs mémoires, j’ai trouvé glauque de prendre cela en photo…
