Troisième jour, on progresse, réveil à 7h30 malgré le fait que je ne me sois pas couchée très tôt.
New-York c’est ça, ça ne s’arrête pas. Tu vis, un peu trop, ça te tue mais tu profites.
Je ne suis pas très fraîche, j’ai du mal à émerger, il ne faut pas que l’on me parle pendant au moins trois bonnes heures.
J’apprends qu’aujourd’hui nous n’avons pas besoin d’aller au salon, youpi, ça me fait une journée pour bouffer du New York !
A 10h, je suis en route pour aller voir l’exposition de Henri Cartier Bresson qui se déroule au MoMa.
Ma mère me suit, accompagnée de mon chien, qu’elle ne peut pas s’empêcher de trimballer partout… J’adore Brooklyn, mais elle reste un animal et les animaux ne sont pas acceptés dans tous les lieux, donc bien évidemment en arrivant au musée, nous avons été gentiment recalées.
Un peu les boules, même grave.
Je pense que ma chienne aurait pu survivre une matinée dans une chambre d’hôtel.
Du coup, on décide de flâner sur la 5ème Avenue.
Un stop chez Abercrombie Ouh des garçons torses nus !, on en ressort avec des jeans pour mes frères.
Juste pour le plaisir, on entre chez Jimmy Choo, on essaye les escarpins, on se la joue Carrie Bradshaw dans Sex & the city,
On arrive à Central Park, cette fois-ci j’ai envie de ma la jouer Blair Waldorf qui donne du pain au canard, sauf que je ne trouve pas les canards et je ne vois pas Chuck qui ère dans les parages. Je décide donc de me poser et de jouer avec Brooklyn, qui est très contente de pouvoir courir après les oiseaux.
Cet endroit est si serein, si beau, je trouve fou de pouvoir côtoyer une telle verdure au milieu d’une ville comme New York.
Il est quand même 15h, on a juste oublié d’aller déjeuner.
On se dirige vers Madison Avenue en espérant trouver une terrasse sympa.
Je ressens enfin l’envie de détruire mon bide en ingérant un énorme burger.
Et pour trouver cette terrasse il nous aura fallu vingt bonnes minutes. Forcément nous ne sommes pas à Soho mais dans un quartier d’affaires !
Je dois aussi faire une croix sur mon hamburger, nous sommes dans un resto italien, je commande donc un panini suivi d’un de mes gâteaux préférés, un tiramisu.
Bon ça va, je ne suis pas à plaindre mais vous savez quand vous mourrez d’envie de quelque chose en particulier, un peu comme ces femmes enceintes qui pourraient tuer pour des fraises…
Pas de temps à perdre, après le dej, le ventre blindé, on entre chez Barney’s, une sorte de Bon Marché américain. Je me perds dans les rayons, je rêve de pouvoir ressortir avec ce sac Balenciaga ou ce Proenza Schouler, qui me rend hystérique.
On finit de se faire kiffer au Apple Store, on chope un taxi et retour à Soho.
Ma mère ne connaît pas la marque All Saints. Juste pour info, il y a une boutique à Paris à 10 minutes à pieds de chez nous.
Comme disent mes copines américaines « All Saints is dangerous, very dangerous. »
Tout est dit, nous avons craqué pour deux paires de bottes !
On passe prendre Sandrine et Yael avec qui nous avons rendez-vous pour un drink. Mais avant en bonnes filles que nous sommes, nous faisons le bilan shopping de chacune. Etalage de fringues par terre. Oh mon Dieu, ça va si vite !
La soirée suivra son cours normalement, cocktail pour l’apéro suivi du resto japonais Omen, une tuerie.
On y verra même Lucy Liu. #onsenfout
En sortant, il est 23h, je reçois le texto d’une copine « tu fais quoi ? »
Merde, je suis déjà au lit !
Je répète « New-York c’est ça, ça ne s’arrête pas. Tu vis, un peu trop, ça te tue mais tu profites. »
Débardeur – H&M
Spartiates – K Jacques
Lunettes – Ray Ban
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